Laurent HEINIS
Petites surfaces, grande passion
On pourrait le situer dans la longue lignée des “résistants du vignoble”, ceux qui s’acharnent à sa culture envers et contre toutes les malices que l’existence peut apporter. D’abord, Laurent n’est pas fils de vigneron, mais… petit-fils : « La passion a sauté une génération ! ». Quoiqu’Alsacien d’origine, c’est bien en Auvergne que son grand-père acquiert les savoir-faire du travail du cep et de l’élevage du vin, pour la consommation familiale comme pour l’initiation de la descendance…
Après une expérience de commercial, histoire d’explorer d’autres horizons, Laurent met ses pas dans ceux de son père maraîcher, mais élargit sa gamme en créant sa propre activité viticole. Une “petite musique” qu’il doit mettre en sourdine lorsqu’il doit reprendre l’exploitation paternelle, limitant alors son vignoble à moins de deux hectares. Et pourtant, il se sent « plus vigneron que “patatier” », dit-il dans un sourire – sans parler d’ail, d’oignon, d’échalote ou de céréales… « Et on me connaît comme vigneron d’abord, car ça frappe davantage l’imaginaire des gens, bien sûr ».
Pour l’heure et sans s’attarder sur les diverses jongleries nécessaires à une bonne gestion de toutes ces cultures, il produit surtout du rosé : « Quand on fait beaucoup de choses, il faut savoir se recentrer : c’est le vin que je fais le mieux et ça correspond bien au terroir des coteaux de Pont-du-Château. » Ce qui ne l’empêche pas d’aller quêter ailleurs des idées et des envies : ainsi l’essai d’un cépage de petite Syrah qualitative, découverte à Gimeaux et qui produit aujourd’hui quelques centaines de flacons ; et aussi le projet de donner plus d’ampleur à son vignoble, en y joignant quelques parcelles dûment estampillées en Côtes d’Auvergne.
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